L’intelligence artificielle évolue rapidement et s’accompagne d’un débat récurrent : faut-il privilégier les modèles propriétaires (OpenAI, Google, Anthropic…) ou les modèles open-source (Mistral, DeepSeek…) ?
À première vue, ces deux approches semblent opposées. D’un côté, les modèles propriétaires offrent des performances impressionnantes et un déploiement simplifié. De l’autre, les modèles open-source garantissent transparence et flexibilité, mais demandent plus d’expertise technique. Pourtant, la réalité est bien plus nuancée.
✔️ Excellents dès le départ, peu de réglages nécessaires.
✔️ Support technique et maintenance intégrés.
❌ Fermés, il est impossible d’examiner leur fonctionnement interne.
❌ Coûts élevés, en fonction de l’usage et des appels API.
✔️ Personnalisables et adaptables à des besoins métier spécifiques.
✔️ Coûts optimisables en fonction de l’infrastructure choisie.
❌ Nécessitent une expertise interne pour l’entraînement et l’optimisation.
❌ Moins performants sans ajustements spécifiques et fine-tuning.
L’opposition entre open-source et propriétaire est en réalité un faux dilemme. Le choix du modèle dépend avant tout des besoins spécifiques de l’entreprise.
La vraie question n’est pas “quel modèle est le meilleur ?”, mais “quel modèle est le plus pertinent pour mon usage ?”. Chaque approche a ses avantages et inconvénients, et leur pertinence varie selon le contexte. Plutôt que d’opposer ces solutions, il s’agit d’identifier le bon équilibre entre performance, coût et contrôle des données.